Romance

Dear You

Dear You, la romance D’Emily Blaine, focus! Bienvenue au Peninsula, un palace de rêve au cœur de la ville qui ne dort jamais. C’est là qu’officie Kathleen, dont la mission, en tant qu’hôtesse d’accueil, est de satisfaire toutes les demandes de ses prestigieux clients. Pour la plupart d’entre eux, elle est transparente – mais pas pour Andrew Blake. Dès son arrivée à l’hôtel, ce magnat de la presse, secret et extrêmement charismatique, semble s’intéresser de très près à Kat. Depuis qu’elle occupe ce poste, c’est la première fois qu’on la remarque. Si elle se sent d’abord flattée, très vite, cette attention soudaine la déstabilise. Il faut dire que les exigences de son nouveau client sont plutôt troublantes…

Mon avis

J’ai aimé, je ne vais pas mentir, ce genre de romances fonctionnent à merveille sur moi, je suis très bon public. Toutefois, il y a quand même des plus et des moins dans cette trilogie, alors décortiquons un peu tout ça sans spoiler, don’t worry!

Ce que j’ai aimé:

  • Déjà, le décor. L’histoire se déroule à New York (ville très chère à mon coeur) en plein coeur de Manhattan, dans un magnifique palace. Dans ma tête j’imaginais l’hôtel de Coup de foudre à Manhattan, vous savez l’hôtel où travaille le personnage de Jennifer Lopez, vous y êtes? Parfait. C’est un peu ça. Kathleen y est concierge de nuit et son boulot consiste à se plier aux quatre volontés des clients.
  • L’histoire. J’adore me projeter dans l’univers des bouquins que je lis comme si j’y étais. Je vous invite à faire de même. Imaginez : Vous êtes seule, très peu d’amis, pas vraiment de vie sociale, vous étiez prédestinée à une brillante carrière dans un tout autre domaine mais vous avez finalement échoué dans un hôtel de luxe où vous passez seule vos nuits. Votre rôle est de satisfaire tout le monde en vous faisant le plus invisible possible. Une vie triste et monotone. Et là, quelqu’un vous remarque, et ce quelqu’un n’est pas n’importe qui. C’est un homme dont tout le monde quémande l’attention, quelqu’un de puissant, de charismatique, extrêmement beau et intimidant. Bon ok, je vous ai perdu, personne ne croit à ce genre d’histoires, ça n’arrive jamais dans la vie, on est d’accord, mais on peut rêver, c’est le but de ce genre roman alors jouons le jeu et autorisons nous à y croire… Qui ne s’est jamais senti invisible, insignifiante, transparente et seule? Et si quelqu’un nous faisait enfin nous sortir vivante, belle, importante? Et si … Là dessus, ce roman tient ses promesses.
  • Andrew Blake. L’homme du roman. Ok on nage en plein cliché. Christian Grey a contaminé tous les auteurs de comédies romantiques, mais vous savez le pire? ça marche. Enfin, pour moi en tout cas ça marche toujours, même si j’aimerai qu’ils aient un peu plus de nuances (sans mauvais jeu de mots). Ok ils se ressemblent tous mais who cares? Andrew (qui n’est pas sado comme Grey par contre), on aimerait qu’il nous remarque. Et on a envie de le connaitre. On aimerait être à la place de Kathleen. Il n’est pas juste une belle gueule. Il a des blessures, normal il est veuf, et nous on a qu’une envie, c’est de jouer les infirmières de son coeur, briser la carapace et arriver à le cerner. On a toutes envie qu’Andrew veille sur nous comme il veille sur Kathleen, je ne peux en dire plus sans spoiler…
  • L’intrigue. Kathleen et Andrew ont un passé qui va finir par les rattraper et leur exploser en pleine figure. Non sans faire des dégâts. C’est le petit plus que j’ai apprécié dans ce roman, il va y avoir un fond d’enquête car tout n’est pas rose dans cette trilogie, une sérieuse menace plane au dessus de leurs têtes et honnêtement j’ai été choqué de l’identité du « méchant », je ne m’attendais pas à ça.

Maintenant parlons des points négatifs…

  • Kathleen: Bon là je vais être un peu moins sympa. J’ai détesté le personnage féminin du roman. Ok on est en plein cliché mais pourquoi faut- il toujours que l’homme soit imposant et charismatique et la femme si niaise? En fait, l’auteur nous perd entre sa description du personnage et ses actes. Ça ne colle pas, il y a un gros décalage. Emily Blaine veut nous faire passer Kathleen pour une femme forte, indépendante et courageuse, or il n’en est rien. Je l’ai trouvé nunuche, faible, fade, collante et trop accro, trop excessive dans ses sentiments. Autant ça ne m’a pas dérangé chez Andrew, autant chez elle c’était agaçant.
  • Certaines scènes: Je ne peux pas vous en parler en détail sinon je spoile. Mais ce que je peux dire, c’est qu’il y avait des situations bien parties pour faire vibrer l’histoire entre nos deux amoureux mais ça retombait comme un soufflé. Je ne parle pas de l’intrigue, je parle vraiment des rapports entre Kathleen et Andrew qui vont passer par différents stades dans leur relation et encore une fois, j’en veux à l’auteure de n’avoir pas doté son personnage féminin de plus de poigne pour rendre certaines scènes plus « explosives ». Ça manquait de répartie, de punch.

En résumé, j’ai aimé Dear You mais il m’a laissé sur ma faim à certains moments. Il y a des bons éléments dans cette trilogie mais Emily Blaine ne les a pas assez exploité et tombe parfois, souvent, dans la facilité, c’est bien dommage.

Dear You

Auteur : Emily Blaine

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